Comment j’ai attrapé le «virus du voyage»
Avant de continuer à écrire sur mes voyages, je voulais écrire un article pour donner un peu de contexte qui explique cette habitude que j’ai pris de voyager, ou devrais-je dire, comment j’ai attrapé le virus du voyage 🙂
Pour ceux qui vivent à l’étranger, vous savez probablement de quoi je parle! Même si vous n’êtes partis que pour quelques mois, après cette expérience, on a vraiment l’impression d’avoir attrapé un virus dont on n’arrive pas à se débarrasser! Voyager devient un besoin, une forte attraction à laquelle on ne peut pas résister!
Je me suis toujours demandée pourquoi j’avais cette forte attirance pour les voyages.
Le voyage dans le sang
Je suppose que cela a commencé très jeune. En effet, je suis française, mais dès ma naissance, je suis partie vivre en Allemagne où travaillait mon père.
Et ma mère est née sur la belle île de Madagascar. Je me souviens quand on apercevait des avions dans le ciel, elle m’expliquait que c’est grâce à eux que mes grands-parents viendraient nous rendre visite depuis Madagascar. J’étais en extase! Et chaque fois que je voyais un avion, je pensais à mes grands-parents et combien j’aimerais leur rendre visite. Ce que j’ai fini par faire et dont j’ai parlé et continué à faire dans d’autres articles. Madagascar est un pays fascinant!
Ensuite, je n’ai pas eu beaucoup l’occasion de voyager. Nous n’avions pas les moyens de partir en vacances. Mais nous rendions souvent visite à la famille à Marseille, où mes parents se sont rencontrés.
Et pour moi, c’était déjà quelque chose de très spécial. En effet, comme je vivais dans le Nord, aller à Marseille était l’occasion de profiter du soleil, du sable, et de la mer! Quoi de mieux pour un enfant! Et Marseille dans les années 80, c’était vraiment une ville charmante et typiquement méditerranéenne.
Je me souviens d’une année où à peine revenue, je me sentais déprimée à l’idée que je ne pourrais pas revoir la mer avant un long moment…
Faire des voyages un style de vie
Puis j’ai fait une grande expérience: l’IRLANDE.
Mais pas seulement l’Irlande. L’expérience Erasmus… Un autre sujet sur lequel je parlerai certainement sur mon blog! Mais c’est clairement à partir de là que j’ai attrapé le virus du voyage! Je ne pouvais plus rester en place.
En fait, après avoir quitté l’Irlande, j’étais tellement déprimée en France que j’ai décidé de m’expatrier à nouveau. Je suis alors partie vivre en Allemagne, mais ça n’a jamais été pareil… et finalement, je suis retournée en Irlande! Cette fois j’y suis restée beaucoup plus longtemps, en tant qu’expatriée!
Et j’ai travaillé pour l’une des plus grandes agences de voyages américaine. J’ai eu le droit à beaucoup de réductions pour voyager, et même l’hébergement gratuit! Et j’en ai vraiment profité un maximum!
Dès que j’avais des vacances, je partais quelque part. Peu importe où, tant que je prenais un avion ou un train, et que je m’en allais! Je voulais juste découvrir le monde.
Et bien sûr, j’avais plusieurs destinations de rêve en tête. Et j’ai réussi à en visiter quelques unes.
Maintenant, c’est devenu une habitude. Plus qu’une habitude, c’est devenu un besoin. Si je ne voyage pas, je déprime presque… Je n’ai pas besoin d’aller loin de chez moi, mais j’ai besoin de prendre la route pour explorer d’autres horizons.
Voyager, quels que soient les obstacles
Et même si j’en ai rencontré beaucoup ces derniers temps avec ma santé pour voyager, je ne voulais pas y renoncer. Cela me rend tellement heureuse. C’est difficile à expliquer…
Cela va au-delà de tout le reste et c’est presque incontrôlable. C’est pourquoi j’appelle ça le virus du voyage!
Peu m’importe si je n’ai pas de télévision grand écran, de voiture ou le téléphone portable dernier cri. Je n’aime pas lècher les vitrines non plus! Ce que j’aime, c’est réserver des vols ou préparer mes vacances! C’est aussi ma profession.
Quand je voyage, j’ai l’impression d’être une autre personne. Je suis présente: tous mes sens sont en éveil. Quand je découvre une destination, je garde en mémoire les odeurs, les sons, les goûts, les images, les sourires, les histoires…
En vivant en Irlande, où je ne connaissais personne, je me suis également rendue compte à quel point j’aimais apprendre des gens.
Bien que je sois une introvertie, je ne le suis plus quand j’ai la chance de parler à quelqu’un qui partage son histoire avec moi. Je me sens spéciale, j’ai la chance de faire l’expérience de ce qu’ils ont vécu sur cette planète, et je suis curieuse de connaître le ressentis de leurs expériences.
Dans ces moments là, il n’y a pas de place pour le jugement. C’est de l’écoute à l’état pur. J’admire ce qu’ils ont accompli. Chaque personne est un monde à elle seule! Quand quelqu’un partage son histoire, j’ai aussi l’impression de voyager d’une certaine manière.
Pour moi, c’est un mode de vie. C’est ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue. S’ouvrir aux autres et s’ouvrir au monde!